Moi je vote pour le 1, ça me rappelle un souvenir de la fac...
Quel souvenir? Tu veux bien me le raconter?
Le jour du bizutage à la fac, je suis tombé sur le gage de la « cabine d’essayage ». J’ignorais évidemment de quoi il s’agissait, mais je n’allais pas tarder à le découvrir…
Les bizuteurs m’accompagnèrent donc au magasin de vêtements qui se trouvait sur la zone commerciale proche du campus. Là, ils me firent entrer dans une cabine d’essayage en m’expliquant le plan : je devais ôter tous mes vêtements (à l’exception de mes godasses et de mes chaussettes) et les leur remettre. En échange, ils me donneraient une pièce de cinq francs (à l’époque) avec laquelle je devrais m’acheter un lot de slips (car le magasin vendait ce jour-là des slips en promotion à raison de cinq francs pour deux), puis passer à la caisse pour payer – avec l’interdiction formelle de me rhabiller avant d’être sorti du magasin.
En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, je me retrouvai donc nu comme un ver à l’intérieur de la cabine, ne gardant que mes godasses et mes chaussettes comme convenu. Je passai mes vêtements aux bizuteurs, qui se hâtèrent de sortir du magasin…
Arès avoir hésité quelques instants, je passai la tête hors de la cabine. Voyant qu’il n’y avait aucun client dans les environs, je me hâtai vers le rayon des slips en promotion, je pris un lot de deux slips et je me dirigeai bravement vers la caisse, le sexe à l’air…
La vendeuse avait-elle été mise dans la confidence ? Je n’en sais rien. Toujours est-il qu’elle encaissa très professionnellement mes cinq francs et me tendit le ticket de caisse sans broncher.
Curieusement, le pire moment de honte fut quand je dus sortir l’un des slips du sachet et l’enfiler devant les bizuteurs qui m’attendaient avec un appareil-photo à la sortie du magasin…
Posté le: 29 Juil 2011, 11:51 Sujet du message: à Gobad
"La vendeuse avait-elle été mise dans la confidence ? Je n’en sais rien. Toujours est-il qu’elle encaissa très professionnellement mes cinq francs et me tendit le ticket de caisse sans broncher".
A mon avis, il n'y a pas que ça qui était tendu...
Et bien moi, je vote pour le 4 car ça me rappelle le supplice de la mandragore qu'on a fait subir à un de mes cousins quand il avait 15 ans...
Salut. C'est quoi le supplice de la mandragore?
Oh c’est une vieille histoire !
A l’époque, j’avais 16 ans et mes parents possédaient une grande maison au bord de la mer, au milieu d’un bois de pins de plusieurs hectares qui leur appartenait également.
Cette année-là, un de mes cousins, âgé de 15 ans, était en vacances chez nous. Mes parents s’étant absentés pour deux ou trois jours, j’ai fait appel à deux copains de mon âge pour leur demander de m’aider à déniaiser mon cousin. On l’a chopé par surprise et on l’a intégralement mis à poil, puis on l’a bâillonné avec son slip et on l’a attaché tout nu à un arbre au plus profond du bois.
Après lui avoir rasé le pubis, on lui a enduit le sexe et les couilles d’une épaisse couche de mandragore, une pommade de notre composition qui avait pour effet de le faire bander… et on l’a laissé ainsi pendant toute une journée, nu comme un ver et la queue raide comme un piquet. Mais comme il était attaché, il ne pouvait même pas se branler pour se soulager…
Bien entendu, quand on l’a détaché, il a menacé de tout raconter à mes parents : on lui a dit que, s’il nous dénonçait, on profiterait de la première occasion pour l’abandonner à poil à plusieurs kilomètres de la maison, ce qui l’a aussitôt calmé…
Posté le: 29 Juil 2011, 15:43 Sujet du message: Réponse à Vlad
Vlad a écrit:
C'est qui, ce jeune auto-stoppeur que tu as bien connu?
Bonjour,
C'est une histoire qui m’est arrivée en 2003, au moment de la canicule. Après avoir passé quelques jours de vacances dans le Midi, je faisais du stop sur l’autoroute, au niveau du péage de Lyon. Une voiture s’arrête à ma hauteur, avec deux jeunes mecs à bord. Je leur explique que je cherche à rentrer à Luxembourg. Le plus âgé, Yann, me dit: «Nous, on va à Paris, mais on peut t’emmener jusqu’à l’aire de Beaune si tu acceptes de participer aux frais d'essence et de péage». Je réponds: «Pas de problème».
A notre arrivée à l’aire de Beaune, je m’apprête à payer, mais je n’arrive plus à trouver mon portefeuille, qui contenait mes papiers et le peu d’argent que j’avais sur moi. L’ai-je perdu sur mon lieu de vacances ou me l’ont-ils piqué pendant que je m’étais assoupi sur la banquette arrière? Je n’ai guère le temps d’y réfléchir car Yann se montre presque menaçant: «Tu n’espères pas t’en tirer comme ça, j’espère? Voilà ce qu’on te propose: on se fait une partie de strip-poker; si tu gagnes, tu ne nous devras plus rien, mais si tu perds, on se remboursera avec tes affaires, OK?»
Je sens qu’il est inutile de discuter et je suis bien obligé d’accepter… Je fais même mine de plaisanter: "Pas de problème, je suis naturiste et, de toute façon, je gagne toujours à ce genre de jeu"...
La partie s'engage dans un coin tranquille de l'aire de repos, derrière le motel. Au début, pour gagner du temps, je propose de jouer mon sac de voyage et tout ce qu’il contient. Yann accepte sans discuter et j’ai même l’impression qu’au début, il me laisse un peu gagner pour me mettre en confiance… Puis le sort se retourne contre moi: après avoir perdu mon sac et toutes mes affaires de rechange, je dois ôter tour à tour mes baskets, mes chaussettes, mon tee-shirt, mon jeans et mon slip: me voici à poil devant eux!
Je tente encore de plaisanter: «Ben voilà, j'ai perdu! Mais vous allez quand même me laisser quelque chose, non?» - Alors, Yann me tend mes clés en disant: «Je pense que tu en auras besoin pour rentrer chez toi, non?» - Puis, il se dirige vers le coffre de sa bagnole, d’où il sort un vieux bob et une pauvre paire d’espadrilles qu’il me lance en rigolant: «Les espadrilles, tu vas en avoir besoin car il te reste encore un bon bout de route à faire, et elles te permettront de courir plus vite si tu fais une mauvaise rencontre! Et le bob, il te servira pour protéger ta tête du soleil, à moins que tu ne préfères l'utiliser pour cacher autre chose»…
Posté le: 29 Juil 2011, 15:46 Sujet du message: Réponse à Vlad (suite et fin)
Vlad a écrit:
C'est qui, ce jeune auto-stoppeur que tu as bien connu?
Comme tu peux l'imaginer, j'avais les boules (à l'air, en l'occurrence) et je me suis mis à chercher une solution pour dissimuler ma nudité.
Heureusement pour moi, le motel était tout proche et les femmes de chambre étaient en train de faire le ménage. Du coup, les portes de certaines chambres étaient restées ouvertes alors qu'il n'y avait personne à l'intérieur.
Profitant de ce que les femmes de ménage était occupées à l'autre bout du motel, je me suis introduit dans l'une des chambres et j'ai pris ce qui me tombait sous la main: un ridicule pyjama à fleurs à manches courtes et à jambes courtes qui traînait sur une chaise...
Ainsi sommairement vêtu, j'ai pu me mettre à la recherche d'un automobiliste qui accepte de me prendre en stop pour continuer ma route…
Posté le: 29 Juil 2011, 17:19 Sujet du message: Message de la bande des quatre
J'ai reçu ce midi un coup de fil d'un des copains de la "bande des quatre" (c'est le surnom qu'ils ont adopté) et je lui ai dit que j'hésitais entre le gage n° 2 et le gage n° 3.
A la suite de cette converstaion, j'ai reçu à 16 h 48 le mail suivant:
"Pour te guider dans tes réflexions, on te précise que si tu choisis de te faire larguer à poil sur l'autoroute, on se fiche pas mal de la façon dont tu rentreras chez toi, que ce soit à pied, en stop, à cheval ou en spoutnik. Ce qui compte surtout, c'est que tu nous dises quel gage tu choisis ce soir avant 20 heures.
Signé: la Bande des Quatre
Post-scriptum: ne nous oblige pas à choisir à ta place car ça risque d'être beaucoup plus difficile pour toi..."
Posté le: 29 Juil 2011, 17:41 Sujet du message: Message à Aurélius
Ils ont l'air de s'énerver, tes copains
Au point où tu en es, il me semble que tu devrais leur dire que tu es d'accord pour te faire larguer à poil sur l'autoroute en leur demandant de te laisser de revenir par les moyens de ton choix.
Au passage, essaye quand même de vérifier sans en avoir l'air qu'ils ont toujours l'intention de te déposer sur l'aire du Moulin
Voici le texte du mail que j'ai envoyé à la "bande des quatre" hier à 19 h 57:
Honorable Bande des Quatre,
Je vous demande humblement la permission d'être déposé dans le plus simple appareil sur l'aire de repos de votre choix et de pouvoir rentrer chez moi par tous les moyens qui seront à ma disposition.
Et voici le mail que j'ai reçu en réponse à 20 h 02:
OK. On viendra te chercher chez toi dimanche matin à 8 heures précises. Tu ne seras pas déçu du voyage...
Toutes les heures sont au format GMT + 2 Heures Aller à la page Précédente1, 2, 3, 4, 5, 6Suivante
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