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Un siècle après son apparition, le naturisme évolue mais séduit toujours

dans la rubrique : Dans l'actualité - Sur le net : Vie Quotidienne
par aNaKRoN67 le, 15-08-2006

GRAYAN-ET-L'HOPITAL (AFP) - Des hygiénistes des premières décennies du XXe siècle aux touristes des classes supérieures d'aujourd'hui, le naturisme recrute toujours plus large, et la côte aquitaine fait figure de destination privilégiée pour les adeptes européens.
Selon la Fédération française de naturisme (FFN), cette pratique génère un chiffre d'affaires annuel de 250 M EUR (3.000 emplois concernés), pour plus d'un million et demi d'adeptes, composés en grande partie (61%) de cadres, professions libérales et patrons, essentiellement des familles.

"Se mettre nu suppose une démarche intellectuelle", explique Jean-Michel Lorefice, responsable d'Euronat, un centre de vacances de plus de 300 ha à Grayan-et-l'Hôpital en Gironde, un département où sont situés parmi les plus importants camps européens (Euronat, mais également La Jenny et le plus ancien, Montalivet).
"Cela suppose ainsi un certain niveau culturel et donc social" ainsi que des valeurs comme "la tolérance, le respect de l'autre et de l'environnement, la convivialité", énumère-t-il.

Dany, la cinquantaine enjouée, professeur d'université actuellement en villégiature à Montalivet et naturiste depuis l'enfance, revendique "un espace de liberté qui n'existe nulle par ailleurs (comprendre chez +les textiles+, comme sont nommés les porteurs de maillots)".

Elle reconnaît cependant que "c'est un truc de riches", tout simplement parce qu'un séjour en centre naturiste, "ça coûte cher". "Avant, il s'agissait de purs et durs, mais ça c'est plutôt démocratisé", concède-t-elle, observant une forte proportion de sportifs parmi ses coreligionnaires.

Une observation confirmée par M. Lorefice : "Au début, les naturistes étaient des contestataires, des pionniers, qui refusaient la modernité". Mais, "aujourd'hui, notre révolution est faite et les clients exigent la télévision, le chauffage et Canal Satellite". "Il y a même des clients qui achètent des chalets pour venir passer leur retraite", ajoute-t-il.

Historiquement gros pourvoyeurs de populations naturistes, les Allemands et Néerlandais sont également très représentés sur le littoral français.

Presque la moitié des clients d'Euronat sont étrangers, assure M. Lorefice dont le centre n'a rien à envier à un gros bourg : un camping, des bungalows, des chalets - parfois vendus plus de 150.000 € - un centre de thalasso, des dizaines de commerces, pour 8.000 à 10.000 résidents au coeur de la saison.

Chez les Européens du Nord, "les comportements sont différents, le naturisme est inscrit dans leur culture", explique-t-il, "ils n'ont pas ce rapport à la nudité que l'on observe chez nous". Et plus marquée encore qu'en France, la sur-représentation des catégories socio-professionnelles supérieures (CSP sup).

Au début du XXe siècle, lorsque le naturisme apparaît, puis se développe après-guerre sous l'impulsion du Dr Albert Lecocq, il est pratiqué par "des hygiénistes, valorisant le sport, la nature, par des humanistes évoquant +le beau, le juste, le vrai+", raconte Paul Rethoré, vice-président de la FFN.

Il s'agissait "de gens aisés", s'opposant à "un mode de vie industriel, artificiel", et l'on a vu ensuite, "dans les années 70, un mouvement de retour à la nature", poursuit-il. De nos jours, "cela se démocratise indéniablement et on voit venir des couches sociales différentes".

Mais Dany est formelle : les "CSP sup", "on les voit tout de suite, même quand ils sont tout nus".

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