Dernières actualités


 Visitez le monde entier en quelques clics grâce à des drones 
(0 commentaires)

 Que se passe-t-il lorsque l'on mixe les slogans des marques de publicité ? 
(0 commentaires)

 Les cinémas américains à l'abandon 
(0 commentaires)

 Un site internet pour revendre les bijoux offerts par son ex 
(0 commentaires)

 Avec ce site, vous allez prendre un coup de vieux 
(0 commentaires)


Photo insolite au hasard sur tropbontropcon.net


 Plus de photos insolites ...

"C'est arrivé"


 Rencontre ratée
 Brigitte Bardot
 Au ciné
 Encore plus, sur tropbontropcon.net

bon plan sur tropbontropcon.com


 


Fonds d'écran sur tropbontropcon.com


Barque sur la Seine
 Tous les fonds d'écrans ...

Sur le forum


  Doodle : Le flat white est à l'honneur
  Doodle : Journée internationale des droits des femmes 2024
  Doodle : Il y a 111 ans naissait Taos Amrouche
  Doodle : Année bissextile avec un 29 février
  Doodle : Nouvel An lunaire 2024

La shootbox

Pseudo :

Message :


Document sans titre
Les poupées anciennes, un rêve et un placement pour les collectionneurs

dans la rubrique : Dans l'actualité - Sur le net : Culture et Loisirs
par aNaKRoN67 le, 21-12-2006

PARIS (AFP) - Chargées de toute l'affection que leur portaient les petites filles du Second Empire, les poupées de porcelaine sont aujourd'hui des objets de collection et de placement dont les prix retrouvent peu à peu, pour les plus rares, les sommets atteints dans les années 90.
"Acheter une poupée ancienne à tête de porcelaine et aux yeux d'émail répond le plus souvent à un coup de coeur, donc à un investissement +sentimental+", explique à l'AFP François Theimer, spécialiste de la poupée ancienne.

"Mais cet investissement peut devenir un véritable placement de long terme si la poupée est d'une qualité exceptionnelle, signée Bru, Thuillier ou Emile Jumeau", ajoute-t-il.

Pour quelques-unes des plus belles pièces, produites dans les années 1880 par les fabricants parisiens les plus réputés, les amateurs sont prêts à débourser 20.000 euros. Voire plus.

"En septembre, j'ai adjugé pour un collectionneur belge une Halopeau pour 62.000 euros", confie Jean-Pierre Lelièvre, qui tient le marteau à la Société des ventes volontaires spécialisée dans les jouets à Chartres.

Si la somme semble élevée, elle reste en deçà des 400.000 francs (66.000 euros) déboursés en 1987 par un amateur pour une Thuillier. Sept ans plus tard, ce minois en biscuit rose pâle (porcelaine non émaillée) avait du mal à trouver preneur à 180.000 francs.

Il y a une douzaine d'années une "allemande" signée Kämmer und Reinhardt de 1909 a établi un record mondial à 188.500 livres chez Sotheby's à Londres.

Cette demoiselle a sans doute traversé l'Atlantique, les riches héritières américaines collectionnant depuis des dizaines d'années les plus beaux modèles français et allemands.

"Aujourd'hui après la crise économique des années 90, le marché est assaini, animé encore et toujours par les Américains (les plus importants collectionneurs de poupées anciennes) mais aussi par les Hollandais, les Allemands et les Français", constate M. Lelièvre.

A chaque vente, cinq dans l'année à Paris, "je dégage un chiffre d'affaires de 250.000 à 350.000 euros, dont 80% réalisés par la clientèle étrangère", confie M. Theimer.

"Aujourd'hui, les bébés de porcelaine sont proposés à leur juste valeur, entre 1.500 et 3.000 euros pour des +Jumeau+ (nom du fabricant) et entre 5 et 9.000 euros pour les +Bru+ parisiennes, les élégantes de la fin du XIXe siècle", dit-il.

Les professionnels sont formels : seules les pièces exceptionnelles peuvent être considérées comme un véritable placement. Elles doivent être parfaites, exemptes d'un "fêle" qui leur fait perdre entre 50 et 70% de leur valeur.

La France compte également des amateurs passionnés, notamment l'actrice Catherine Deneuve. Figuraient aussi parmi les collectionneurs le chanteur Serge Gainsbourg et la galeriste Dina Vierny qui fut modèle du sculpteur Maillol ou du peintre Matisse.

Ces artistes ont suivi les conseils de l'antiquaire Robert Capia, qui à la fin des années 50 a été le premier à découvrir à Avignon ces figures poupines, au teint pâle légèrement rosé, aux yeux d'émail et aux bouches fermées (les plus onéreuses) ou ouvertes.

Allemande ou française, la poupée a connu son âge d'or dans la seconde partie du XIXe siècle à Paris dans le quartier des Halles qui comptait plus d'une centaine de fabricants emmenés par un +sextuor+ prestigieux : Jumeau, Thuillier, Bru, Schmitt, Steiner, Gaultier.

En 1899, ces maisons artisanales ont arrêté leur activité pour se fondre dans la SFBJ qui créera en 1905 la Bleuette. La maison fermera ses portes en 1957.

poster un commentaire Poster un commentaire

 


| Contact | © 2004-2006 tropbontropcon - Webmasters Gold77 / aNaKRoN67 - 4 visiteurs connectés - Qui est connecté ? | Page générée en 0.18 secondes.