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Le sapin de Noël danois haut de gamme va se faire rare

dans la rubrique : Dans l'actualité - Sur le net : Vie Quotidienne
par Gold77 le, 06-12-2007

RYEGAARD GODS (Danemark) (AFP) - Le sapin de Noël danois, tant recherché dans le monde, notamment en Europe, en raison de son élégance et de ses qualités uniques, se fait rare et cher cette année.

L'association danoise des producteurs d'arbres de Noël du royaume, premier exportateur mondial de Nordmann, la Rolls Royce des sapins, a déjà prévenu qu'il "manquera entre 300.000 à 400.000 sapins en 2007", selon son directeur Kaj Oestergaard.

Ce début de pénurie est dû à un recul de la production danoise qui atteindra au total 9 à 10 millions de conifères, exportés vers 25 pays, avec en tête l'Allemagne, la Grande-Bretagne et la France, pour 1,3 milliard de couronnes danoises (174 millions d'euros).

Le bonnet rouge de lutin sur la tête, comme ses 40 employés, le comte Johan Scheel, à la tête d'un domaine de 1.200 hectares, Ryegaard Gods, est un des grands producteurs de Nordmann.

Il accueille avec ses enfants des centaines de visiteurs danois, petits et grands, venus début décembre, choisir eux-mêmes leur arbre favori dans les pépinières géantes du domaine datant du XIIe siècle, situé à quelque 50 kilomètres à l'ouest de Copenhague.

"Pénurie, presque, car il y a peu de résineux cette année", dit-il, constatant que pour la première fois depuis des décennies, il "n'exportera aucun Nordmann" alors qu'il vendait "en moyenne toute sa production annuelle de 10.000 sapins à l'étranger".

"Ne cultive pas un Nordmann qui veut", clame-t-il "humblement", en se promenant parmi ses arbres de toutes les tailles, d'un vert émeraude, aux branches douces et harmonieuses, et dont les aiguilles ne tombent pas pendant des semaines.

Et pourtant "les semences viennent de loin, du Caucase", explique-t-il. Mais "c'est le climat et le savoir-faire danois qui font la différence", estime-t-il.

Car "il ne fait ni trop froid, ni trop chaud au Danemark, ce qui offre des conditions idéales pour la culture de cet arbre qu'on travaille comme un orfèvre", assure M. Scheel.

En effet, la culture du Nordmann exige "beaucoup de travail et de contrôle régulier des pousses qui mettent dix ans pour arriver à maturité et être vendables", souligne-t-il.

Menacés par les champignons, les mauvaises herbes et les oiseaux, qui s'y posent parfois sur leur branche centrale, rompant leur symétrie, les jeunes Nordmann sont "surveillés de près", et "aidés dans leur développement à coup d'engrais nécessaires".

"En dépit des contrôles, 20% des sapins vont aux déchets, car certains sont tordus et donc invendables" aux importateurs exigeants.

Les clients, notamment européens, "n'hésitent pas, comme en année de raréfaction des Nordmann à augmenter eux-mêmes leur prix d'achat de 10 à 25%", selon le responsable de l'organisation des cultivateurs de sapins.

Expliquant cette pénurie, le comte Scheel se rappelle "les années de crise de 1998 à 2004, "où on a connu une surproduction en Europe, notamment au Danemark, qui a entraîné une guerre des prix, saignant tout le secteur".

"C'était dur, et on a vendu à perte, à 60 couronnes (8 euros) le Nordmann alors que la barre de rentabilité est à 100 couronnes, et le sapin n'est pas un vin qu'on peut laisser bonifier dans la cave. Il faut le couper à maturité, ni avant ni après".

Prudence oblige, il a "peu planté" depuis dit-il, et comme "il faut environ dix ans pour qu'un sapin grandisse, il est facile de comprendre le manque de Nordmann aujourd'hui et l'augmentation des prix de cet arbre".

Les clients affluent en ce premier week-end de décembre à sa propriété à l'entrée illuminée par un sapin géant, où de petits cabanons en bois proposent décorations de Noël, et quelques sapins biologiques à 500 ou 600 couronnes.

"Ce ne sont pas les miens. J'ai tenté de produire des bio. Mais le résultat a été décevant. Seuls 30% des arbres plantés étaient commercialisables et il y avait peu d'intérêt à l'étranger et pas du tout pour payer un prix plus élevé", selon M. Scheel.

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