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Lance Armstrong, l'homme qui a vaincu le Tour

dans la rubrique : Dans l'actualité - Sur le net : Sport
par aNaKRoN67 le, 24-07-2005

PARIS - Anéantissant toutes les prédictions et défiant toutes les logiques, Lance Armstrong a remporté dimanche le Tour de France pour la septième fois de sa carrière, un record inimaginable hier, presque inhumain aujourd'hui et peut-être inégalable demain.

Au-delà de la démesure de cette réussite, au-delà du fait qu'Armstrong occupe une place encore un peu plus unique et inaccessible dans l'aventure du cyclisme, c'est toute la philosophie de la Grande Boucle qui se retrouve confrontée à elle-même.

La magie du Tour, depuis plus d'un siècle, fut que l'événement a toujours eu raison des hommes, qu'il a toujours su leur imposer sa loi.

Ce sont bien sûr les coureurs qui ont rédigé les pages de cette épopée mais c'est la course, juge impitoyable et aveugle, qui a accompli le tri dans leurs ambitions, qui leur a décerné les honneurs ou qui a fait couler sur leurs visages les larmes de la déception.

En plus de 100 ans, jamais un homme n'avait réussi à imposer sa volonté à ce qui reste certainement comme l'épreuve sportive la plus difficile du monde.

Toujours la course avait répliqué, ramené les orgueilleux à la modestie, les fous à la raison, et les rêveurs à la réalité.

Armstrong est le premier. Il a gagné le Tour de France chaque fois qu'il en a eu l'intention et le Tour de France n'a jamais eu la force de contrarier sa volonté.

Ses détracteurs lui reprochent de n'avoir aucune faiblesse, de ne pas être un héros tragique comme on les aime parce que les limites de l'humanité inspirent immanquablement la sympathie.

Il y a pourtant chez le Texan quelque chose qui appartient à la mythologie, un mélange d'Hercule et d'Ulysse.

Un homme qui est capable d'accomplir les travaux les plus périlleux et les plus ingrats et un voyageur parti à la recherche de lui-même, qui a traversé les contrées les plus reculées de l'âme pour en revenir plus sage et plus fort.

HERITAGE

Vouloir expliquer la réussite d'Armstrong est presque aussi vain qu'essayer de vouloir comprendre les desseins des dieux.

Au cours des sept dernières années, tout a été écrit sur le héros américain. Toutes les hypothèses et toutes les théories ont été formulées pour donner un sens à cette insolente aventure.

Il fut souvent question de l'aide qui venait, non du ciel, mais de l'alchimie pharmaceutique : des soupçons se sont formés sans qu'aucune preuve irréfutable ne puisse jamais être fournie.

Il fut également question de sa volonté, de son tempérament méticuleux, de sa capacité à réduire le hasard à une donnée invariable.

Il fut enfin question de sa bonne étoile.

"Un type gagne sept Tours de France, il traverse 21 semaines sans la moindre anicroche. A mon sens, la chance a forcément mis son nez là-dedans," affirme son compatriote Bobby Julich.

Mais plus que la question pourquoi, il convient de se demander qu'est-ce qu'Armstrong, au moment de prendre sa retraite, laisse aux générations futures.

"Indiscutablement, il a modifié le cyclisme", reconnaît son manager Johan Bruyneel qui le suit depuis 1999. "Son héritage est immense. Sa manière de travailler a été copiée par de nombreux autres coureurs.

"Il a placé le Tour de France au centre de ses préoccupations. Il a poussé le professionnalisme et le souci du détail jusqu'à l'extrême."

C'est bien ce que lui reprochent ses adversaires : être devenu le maître d'un seul événement, un maître qui néglige, voire méprise toutes les autres courses sans réel intérêt à ses yeux.

Même s'il a remporté le Dauphiné-Libéré, le Tour de Suisse et le Midi-Libre.

"Le cyclisme est un sport marqué par la tradition et Lance a bouleversé un certain nombre d'habitudes", reconnaît Bruyneel.

L'ère du professionnalisme exacerbé avait commencé avec Greg LeMond à la fin des années 80, elle s'est développée sous l'impulsion de Miguel Indurain, mais elle n'a pris tout son sens qu'avec Armstrong.

FI DES CONVENTIONS

Au fond, ce qui agace le plus chez le Texan, c'est sa capacité à s'asseoir sur les conventions et à ne pas en tenir compte lorsque cela dessert ses intérêts ou risque de frustrer ses ambitions.

"C'est le genre de gars qui, quand il veut quelque chose, fait tout pour l'avoir même s'il doit pour cela marcher sur les pieds des autres", précise Julich.

"Il a transformé le cyclisme au sens où maintenant vous êtes obligé de vous concentrer sur une seule course pour avoir une chance de la gagner", ajoute le coureur de la CSC.

Quoi que l'on en pense, Armstrong aura fait beaucoup de bien au cyclisme et par voie de conséquence au Tour de France.

Le cyclisme est devenu un sport populaire dans le pays qui reste le plus gigantesque réservoir à champion de la planète : les Etats-Unis.

Avant Greg LeMond, on comptait les coureurs américains sur les doigts d'une seule main. Après Lance Armstrong, il sont une légion à revendiquer sa succession.

"Les choses vont continuer avec d'autres visages", ajoute Julich. "Bientôt Lance sera un ex-champion."

Mais quand on voit comment Eddy Merckx est encore aujourd'hui accueilli par le public du Tour, on peut espérer qu'Armstrong bénéficie un jour du même traitement.

Avec le temps, les sifflets et les quolibets qui continuent de saluer son apparition sur le podium lors de la cérémonie protocolaire devraient s'estomper pour des encouragements et des cris de reconnaissance.

Peut-être qu'un peu d'humanité filtrera sur ce visage qui a paru si souvent en manquer.

source : www.liberation.fr

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